Al Aquida Sahiha, Le Remède
En
effet, le seul péché qui ne mérite aucun pardon de la part de notre Créateur
est le polythéisme auquel les HABACHES nous invitent par l’intermédiaire de
l’invocation des morts. Allah Le Très Haut dans le Coran ne dit-il pas en
s’adressant à son messager (paix sur lui) :
« Dis : je ne possède aucun moyen pour vous faire du mal, ni pour vous mettre sur le droit chemin. » (traduction relative et approchée) Sourate72, verset 21. Ils
prétextent un rapprochement avec le Très Haut par l’intermédiaire des défunts
alors qu’Allah nous a bien dit : « Et votre Seigneur dit :
Invoquez Moi, Je vous répondrai. » (traduction relative et approchée)
Sourate 40, verset 60. Et
il ne nous a pas dit « invoquez-moi par l’intermédiaire des morts. La
relation créateur-créature en Islam ne demande aucun intermédiaire, c’est
une relation directe et pure, pour preuve, ce verset que le croyant répète 17
fois au minimum lors de sec prières quotidiennes :
« C’est Toi (Seul) que
nous adorons et c’est de Toi (Seul) que nous implorons le secours. »
(traduction relative et approchée) Ainsi,
les morts, quelque ait été leur degré de piété sur cette terre ne peuvent
plus rien pour leur propre personne et encore moins pour autrui. De plus,
comment adorer son Seigneur si nous le connaissons mal ? Ô
Musulman, toi qui adore ton Créateur et te prosterne devant Lui tout en disant :
« Gloire à mon Seigneur le Très-Haut », connais-tu le sens de Très-Haut ? 1.
Allah s’est élevé au-dessus du trône, cela signifie-t-il
qu’il est au-dessus des cieux ? Un
point sensible dans la croyance « ‘aqida » que les habaches
s’obstinent à déformer concerne l’élévation d’Allah au-dessus des
cieux. Ils s’entêtent à nier un des principaux attributs d’Allah qui est :
« Al ‘ALI : Le Très-Haut ». Bien sûr, Allah nous a informé qu’il est au-dessus des cieux, Il nous dit : « Êtes-vous a l’abri que Celui qui est au-dessus *du ciel vous enfouisse en la terre » (traduction relative et approchée) Sourate67, verset 16(*) Souvent, on retrouve dans les traductions du Coran en français du verset ci-dessus « celui qui est au ciel » et non « celui qui est au-dessus du ciel ». Dans le contexte religieux, la particule « fi » accompagné du mot « as-sama » (le ciel ) est traduite par « au-dessus du ciel » car il y a une notion d’élévation d’Allah au-dessus de toutes les créatures. Enfin, cette particule utilisée avec un autre mot est communément traduite par « au » ou « dans ». Cette règle est valable pour tous les versets similaires qui se rapportent à Allah (cf. Commentaire de la ‘aqida Tahaouiya de Abi Al ‘Iz El Hanafi p286). Allah
nous a informé que les choses montent vers Lui. Il
a dit :
« Les
anges ainsi que l’esprit montent vers Lui en un jour dont la durée est de
cinquante mille ans. » (traduction
relative et approchée) Sourate 70,
verset 4. Allah
dit aussi :
« (Rappelle-toi)
qu’Allah dit : « O Issa, certes, je vais mettre fin à ta vie
terrestre et t’élever vers Moi. » (traduction
relative et approchée) Sourate 3,
verset 55. Y a-t-il des preuves dans la sounna ? 1.
Le prophète a dit : « Quand Allah a crée les
créatures, Il a écrit dans un livre, celui-ci est avec Lui au-dessus du
trône : Ma miséricorde a devancé Ma colère. » Rapporté par Mouslim (kitab at-tawba hadith n°14) 2.
Al Boukhari rapporte aussi dans son
livre authentique (sahih) que Zainab bint Jahch disait au prophète :
« Celui qui m’a
mariée avec toi
c’est Le Tout Miséricordieux au dessus de son trône ». Ibn
khouzeyma dans son livre du tawhid (l’unicité d’Allah) ainsi que Tabarani
dans Al Mou’jam Al Kabir et Al Bayhaqi (majmaâ 1/86) raoortent dans un long
hadith d’après Ibn Masaoud (qu’Allah l’agrée) que le prophète
a dit : « … et
Allah est au dessus du trône. » Est-ce qu’on a le droit de dire où est Allah ? Oui,
on a le droit de dire où est Allah. La preuve est tirée du hadith suivant :
Mou’awiya Ibn Al Hakam (qu’Allah l’agrée) a ramené une esclave au
prophète qu’il voulait affranchir. Le prophète
a demandé à l’esclave « Où est Allah ? » Quand on évoque
Allah, a-t-on le droit de montrer du doigt le ciel
? C’est
ce qu’a fait exactement notre prophète
le jour de ‘Arafat, l’année du pèlerinage d’adieu. La majorité des
compagnons étaient présents (environ cent mille pèlerins). Au
milieu de ce rassemblement historique, le prophète
a dit : « Est-ce
que j’ai transmis le message ? » Les compagnons ont répondu : « oui »-
« Est-ce que j’ai transmis le message ? » Ils ont répondu : « oui »
« Est-ce que j’ai transmis le message ? » Ils ont répondu : «
oui ». A
chaque fois, il disait : «
Ô Allah! Sois témoin.» Et il montrait de son doigt le ciel* puis le dirigeait vers les gens. Long
hadith selon Jaber-qu’Allah l’agrée- rapporté par Muslim sous le n°1218. (*)L’être humain quand il s’adresse à son créateur se sent poussé par la prime nature à chercher le haut et diriger son regard vers le ciel, mais, il est aussi prouvé par expérience qu’à l’approche de catastrophes naturelles, les animaux crient et lèvent la tête vers le ciel. Parce
que adorer son Créateur, c'est d’abord le connaître, car Allah dit :
« Sache
(apprends) qu’il n’y a de digne d’adoration qu’Allah. » Traduction
relative et approchée). Sourate 47, verset 19. Conformément
à ces paroles, l’Imam El Boukhari a réservé dans son livre authentique (sahih)
un chapitre intitulé : LA CONNAISSANCE AVANT LA PAROLE ET L’ACTE tome
1, p 45 Le
sens de « Très-Haut » c’est qu’Allah est non seulement
au-dessus de ce qu’on Lui associe en raison de Ses Noms et Ses Attributs qui
sont de toute perfection (c’est la description (wafs) qu’Allah a donné de
lui-même, également celle qu’en a faite Son envoyé Mouhammad –que la paix soit sur lui- et cela sans déformation “tahrif”, sans
s’interroger sur le comment “takyif”, ni négation “ta’til”et sans recourir
à des comparaisons “tamthil”) mais aussi qu’IL EST LUI-MÊME AU-DESSUS
DES CIEUX. Ceci est prouvé dans le Coran et la Sounna authentique et par
l’unanimité des Salafs (ce sont les compagnons “sahabas”, ceux qui les
ont suivis “tabi’ines” et ceux qui ont suivis ces derniers “tabi’tabi’ines”)
appartenant aux trois premières générations et qui reçurent les éloges du
messager d’Allah . Le
Très-Haut s’est décrit Lui-Même dans son livre sacré et les différents
prophètes ont accepté cette description qu’Il s’est fait de lui-même sans
se poser de questions et avec soumission. Allah Lui-Même utilise expressément
le terme de “MAIN”, de “PIED”, de “VISAGE” et “D’OEIL”. LES
DEUX MAINS, LES DEUX YEUX, LE VISAGE, LE PIED… SONT DES ATTRIBUTS D’ESSENCE
(siffat adhat) D’ALLAH QUI NE RESSEMBLE PAS A CEUX DE SES CRÉATURES. Les deux mains : Allah
a dit à Satan (Iblis) :
« (Allah)
lui dit : Ô Iblis, qu’est-ce qui t’a empêché de te prosterner devant
ce que j’ai crée de Mes deux mains. » (traduction
relative et approchée) Sourate 38,
verset 75. Remarque :
Le fait d’expliquer la main par la puissance
est une déformation et surtout une altération du texte (tahrif). En plus, il
n’y a aucun texte tiré du Coran et de la Sounna authentique qui justifie
cela. Les yeux : Allah
a dit a Moussa :
«…Et
j’ai répandu sur toi une affection de Ma part, afin que tu sois élevé sous Mon
œil. » (traduction relative et
approchée) Sourate 20, verset 39. Le pied : Le
prophète
a dit : « Les
damnés ne cesseront d’être jetés dans l’Enfer et l’Enfer de dire :
“Y en a-t-il encore ? jusqu’à ce que le Seigneur Tout-Puissant y pose son
pied…». Rapporté
par El Boukhari et Mouslim. PREUVES
DANS LE CORAN ET LA SOUNNA : Allah
a dit :
«
Il n’y a rien qui Lui ressemble…» (traduction
relative et approchée) Sourate 42,
verset 11. On
retrouve ici une négation globale qui consiste à nier une fois pour toute la
possibilité de se représenter Allah par comparaison avec une de Ses créatures. Exemple :
« Il
n’a jamais engendré, n’a pas été engendré non plus. » (traduction relative et approchée)
Sourate 112, verset 3.
« Ni
somnolence, ni sommeil le saisissent. » (traduction
relative et approchée) Sourate 2,
verset 255. AFFIRMATION DETAILLE : Allah
a dit :
« Et
c’est l’audient, le clairvoyant. » (traduction
relative et approchée) Sourate 42, verset 11. Elle
consiste à affirmer l’existence en Allah d’une pluralité d’attributs : Affirmation que de chaque nom d’Allah découle un attribut (siffat). Exemple :
Allah
porte le nom de « sami’ »(l’audient) et Allah entend réellement. Affirmation qu’Allah agrée, s’étonne, rit, se met en colère… Allah
dit :
« Allah
les a agréé et ils ont agrée Allah. » (traduction
relative et approchée) Sourate 5,
verset 119. Allah se met en colère :
« Quiconque
tue volontairement un croyant aura l’Enfer comme châtiment et il y demeurera
éternellement, Allah l’a frappé de Sa colère, l’a maudit et lui a
préparé un énorme châtiment. » (traduction
relative et approchée) Sourate 4,
verset 93. Allah se réjouit : « Oui,
Allah éprouve plus de joie (farah) lorsqu’un de Ses serviteurs revient
à Lui (tawbah)… » Rapporté par El
Boukhari et Mouslim.
Allah rit : Le
prophète a dit : « Allah se rit
(yadhak)
de deux hommes dont l’un tue l’autre alors que tous les deux entreront au
Paradis. » (Car celui qui a tué n’était
pas musulman, puis l’est devenu plus tard.) Rapporté par El Boukhari et
Mouslim.
Allah descend
vers le ciel le plus bas : Le
prophète
a dit : « Notre
Seigneur descend (yanzil) vers le ciel le plus proche de la terre
dans le dernier tiers de chaque nuit. Il dit alors : « qui M’invoque, je
l’exauce! » Rapporté par El Boukhari
et Mouslim.
Allah s’étonne (1) : Le
prophète
a dit : « Allah
s’étonne (1) de la désespérance de Ses serviteurs… » Hadith
authentifié par cheikh al Albani qu’Allah lui fasse miséricorde.
Affirmation
qu’Allah parle d’une parole réelle : Allah
parle quand il veut, (un ordre, un conseil, ou une information…) et cette
parole est de lettres et de voix qui ne ressemblent pas aux voix des créatures. Explication
de la profession de foi al wassitiya d’Ibn Taymiya par cheikh al ‘outhaymine
1/419. Allah
a dit :
« Nous
l'appelâmes du côté droit du mont Sinai et le fîmes approcher comme un
confident. » (traduction relative et
approchée) Sourate 19, verset 52 Le
prophète a dit : « Allah dira : Ô
Adam ! Et lui de dire : Me voici tout à ton service ! Il (Allah)
l’appellera d’une voix : Allah t’ordonne d’envoyer une
partie de tes descendants en Enfer. » Rapporté
par Al Boukhari et Mouslim. Et
le Coran qu’on récite est la parole d’Allah dans ses lettre et ses sens.
Allah a réellement parlé pour faire descendre le Coran, il est incrée (voir
Wassitiya d’Ibn Taymiya).
Exemple de négation
: Certaines
sectes égarées (comme les Ahaches) ont nié certain attributs qu’Allah s’est attribué Lui- même
(Mou’tazilites, Ach’arites, Matouridites…) : elles ont nié qu’Allah se
met en colère alors qu’Allah qui se connaît mieux que quiconque a dit dans
le Coran :
« Quiconque
tue volontairement un croyant aura l’Enfer comme châtiment et il y demeurera
éternellement, Allah l’a frappé de Sa colère, l’a maudit et lui a
préparé un énorme châtiment. » (traduction
relative et approchée) Sourate 4,
verset 93. Ces
sectes ont dit qu’Allah ne se réjouit pas, alors que dans un hadith
« Allah se réjouit certainement du repentir de son
serviteur quand il revient à Lui. » Rapporté
par Al Boukhari et Mouslim. Qu’Allah
ne laisse pas dévier nos cœurs après qu’Il nous ait guidé, comme ils ont dévié
leurs cœurs.
Y a-t-il des preuves dans le
Coran qu’il ne faut pas comparer Il
est sûr –par la révélation et la raison- qu’Allah ne ressemble pas à ses
créatures alors il ne faut ni recourir à des comparaisons ni à dire comment
Il est. Allah
a dit :
«
Il n’y a rien qui Lui ressemble…» (traduction
relative et approchée) Sourate 42,
verset 11.
« Et nul n’est égal à Lui. » (traduction relative et approchée) Sourate 112, verset 4.
« Et ne
Lui chercher pas des égaux. » (traduction
relative et approchée) Sourate 2,
verset 22.
« N’attribuez
donc pas à Allah des semblables. »
(traduction relative et approchée) Sourate 16, verset 74.
Al Qadim est il un nom d’Allah ? Tout
comme les chrétiens qui ont nommé Allah le père, certaines sectes ont attribué
à Allah le nom de « Al Qadim » : nom qui n’existe ni dans le
Coran ni dans la Sounna. Al Qadim signifie l’ancien : ce terme n’existe
pas dans les plus beaux noms d’Allah comme l’ont indiqué les savants.
Cependant, beaucoup de dialecticiens l’ont utilisé afin d’affirmer
l’existence d’Allah avant toute chose. Il suffit de mettre à sa place le
nom d’Allah : le premier comme le Très-Haut a dit :
« C’est
Lui Le Premier et Le Dernier. » (traduction
relative et approchée) Sourate 57, verset 3. Ainsi,
les noms d’Allah sont fixés par les textes religieux, par conséquent, il n’est pas permis
d’attribuer un nom à Allah excepté s’il est dans le Coran ou dans la Sounna authentique. Allah
a dit :
« C’est
à Allah qu’appartiennent les noms les plus beaux. Invoquez-le par Ses noms
sans vous soucier de ceux qui là-dessus dévient : ils seront rétribués
pour ce qu’ils ont fait. » (traduction
relative et approchée) Sourate 7,
verset 18. Pourquoi certaines sectes se sont égarées quant Celui
qui étudie l’histoire de l’Islam découvre que le plus grand courant qui a
percé le dogme musulman et s’est mélangé avec lui en laissant des traces
indélébiles, c’est le courant philosophique grec. Et
bien entendu, quand les musulmans ont hérité de la philosophie grecque, la théorie
aristonienne de Al Jawhar (substance) wal Arad (ce qui advient de la substance)
ainsi que d’autre théorie provenant de polythéistes et ont juxtaposé ces théories
à leur dogme religieux, les voies se sont ramifiées et ils en sont venus à
diverger à propos du Coran, et même à s’opposer à celui-ci. Allah
a dit :
« …
et ceux qui s’opposent au sujet du livre sont dans une profonde divergence. »
(traduction relative et approchée) Sourate
2, verset 176. Cette
alliance avec les philosophes polythéistes a été poussée loin au point que
certaines sectes ont donné au philosophe la prééminence sur le prophète
tels les adeptes d’Al Farabi, Mubashir ibn Ftik
et les adeptes d’Ibn Arabi : sectes soufis qui ont donné la prééminence
du Wali (ami de Dieu) sur les prophètes et partisans du monisme (Wahdat al
wujud) : théorie selon laquelle Allah serait partout avec son essence). D’autres
sectes se sont efforcées d’interpréter les paroles d’Allah dans une
perspective correspondante à leurs vues, au moyen d’interprétation en
lesquelles ils ont besoin de faire sortir les mots de la voie qui est la leur,
ainsi que de recourir aux bizarreries des tropes et des métaphores conforme à
leurs philosophes. Ce sont les adeptes du Kalam. (Spéculation philosophique) Parmi
les adeptes du Kalam : les Mu’tazilites qui ont exclu toute interprétation
littérale des attributs d’Allah et vient là de simples métaphores. Les
ach’arites ont réduit les attributs d’Allah au nombre de sept. D’autre prétendants
être successeurs des ach’arites et Matouridites se sont contentés de treize
attributs. Ils ont nié qu’Allah agrée les croyants, qu’il se réjouit
lorsqu’un de ses revient à Lui, qu’il s’étonne de la désespérance de
ses serviteurs… C’est pour cela que les savants d’Ahl sounna wal jama’a,
qui suivent les Salafs, les nomment négationnistes. Aussi
ironique soit-elle, la description négative qu’ils donnent de leur Dieu :
Il n’est pas au-dessus de l’univers, Il n’est pas en bas de celui-ci, Il
n’est ni à l’intérieur ni à l’extérieur, Il n’est ni lié ni détaché
de l’univers !!! » N’est-ce pas la définition du néant.
Qui est donc le Dieu qu’ils adorent ? Cheikh Al Islam Ibn Taymiya ne
disait-il pas à ce propos concernant ces gens au cœur malade qui passent leur
temps à polémiquer sur la place d’Allah Le Très-Haut, qui ne Le situent ni
en haut, ni en bas, ni devant ni derrière, ni à droite, ni à gauche, ni à
l’intérieur du monde, ni à extérieur de celui-ci. Ce sont là des gens qui
ont perdu leur Seigneur. Ils ont rejoint les athées dans cette croyance négationniste, Ibn Al Qayim (qu’Allah lui soit miséricordieux) les a classé juste après les athées : 1. Négation de l’existence d’Allah : athéisme. 2.
Négation des attributs d’Allah : Mu’tazilites, Ach’arites,
Matouridites… Aussi,
à partir de cette théorie d’Aristote, ces sectes ont dit que « al
imane » (la foi) n’augmente pas et ne diminue pas non plus. Les
Jahmites ont réduit la foi en une simple connaissance. Les Ach’arites, les
Matouridites et les Mourji-ites ont réduit la foi en une simple parole du cœur :
tasdiq (jugement de véracité), ils ont sortit l’acte de la foi contrairement
à l’unanimité des compagnons et ceux qui les ont suivi dans le bien, qui
disaient que la foi est parole et acte. Et
tout attribut d’Allah qui n’est pas conforme à cette théorie, les Habaches
et ceux qui leur ressemblent le rejettent et recourent à des bizarreries et des
métaphores pour finalement trouver une interprétation de cet attribut différent
du sens littéral originel et faire dire au prophète (paix et bénédictions
sur lui) ce qu’il n’a pas dit. Exemple :
Allah
dit : « Le Tout-Miséricordieux s’est élevé (istawa)
au-dessus du trône. » (traduction
relative et approchée) Sourate 20,
verset 5. Ils
disent, le fait de s’élever est un mouvement et le mouvement advient à la
substance et la substance est créée. Donc
pour eux, le sens littérale de « istawa » par « s’est élevé »
est à rejeter. Mais alors quel est le sens de « istawa » ? Pour
trouver une issue à ce problème, ils ont ajouté à « istawa » la
lettre « L » et c’est devenu « istawla » qui est :
a dominé !!! Alors
pourquoi devrions-nous polémiquer et aller à l’encontre de la volonté
divine, sachant que les multiples prophètes qui se sont succédés ont toujours
accepté la parole d’Allah comme telle, Sans
jamais chercher à l’interpréter ou la déformer. Et si Allah l’avait
voulu, Il aurait utilisé d’autres termes que ceux mentionnés plus haut. N’est-Il
pas à même de le faire, ou alors insinuerait-on qu’Allah pourrait se tromper. Alors
de grâce, pourquoi s’obstiner à interpréter voire à réfuter les vérités
énoncées par notre Seigneur. Il y a certaines règles enseignées par notre
prophète en matière de compréhension religieuse et
notamment dans le domaine de la croyance « ‘aqida » où il n’est
pas permis de spéculer. Il faut donc renoncer à toute interprétation quelle
soit philosophique ou non. Extrait de Mise en Garde Contre les Habaches - Première Partie-
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