Al Ahbache et leur Croyance
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Les habaches prétendent qu’ils suivent l’école de l’Imam
Achfi’i dans le fiqh (jurisprudence) et la croyance, mais en réalité ils en
sont loin, ils déforment les attributs d’Allah sans argument religieux comme
l’ont fait les mou’tazila et les jahmiya. · Les Habaches sur la question du destin sont jabryas égarés qui prétendent que c’est Allah qui aide le mécréant dans sa mécréance et que si ce n’était pas Allah, le mécréant ne pourrait mécroire (voir « an-nahj as-salim » p. 71). · Les Habaches encouragent les gens à se diriger vers les tombes, leur demander secours en dehors d’Allah, de répondre à leurs demandes car d’après leur prétention, les morts sortiraient de leurs tombes pour secourir ceux qui le demandent puis ils y retourneraient. De même, ils permettent la demande de protection à un autre qu’Allah et ils incitent à la recherche de bénédictions à l’intermédiaire des pierres (voir « ad-dalil al qawim » p.173 et « boughyatou at-talib » p.8 et « sarih al bayan » p. 57 et p. 62). Pour eux, il est aussi permis à quelqu’un de dire : « je demande protection au messager d’Allah contre l’Enfer ». · Les habaches rendent authentique des hadiths faibles et inventés pour défendre leurs idées, de même, ils rendent faibles des hadiths authentiques qui vont à l’encontre de leurs idées. Ceci est prouvé dans leur livre « al mowlid an-nabawi ». · Al Habachi croit qu’Allah n’a pas crée le monde pour une sagesse, ni a envoyé les messagers pour une sagesse et que celui qui lie un acte d’Allah avec la sagesse est mouchrik (polythéiste). · Al Habachi rend mécréant beaucoup de savants comme Cheikh Ibn Taymiya, de plus, il a rendu obligatoire parmi les premières obligations à connaître pour chaque musulman majeur d’être convaincu de sa mécréance. Et c’est pour cela qu’il avertit avec vigueur contre ses écrits et ses livres. L’Imam ad-Dhabi est pour lui aussi très mauvais, ainsi que le Cheikh Ibn ‘Abdel Wahab contre qui il profère des accusations très graves, en effet, il le traite de « criminel » « assassin » et de « mécréant ». Tout comme le Cheikh Nassiroud-dine Al Albani (qu’Allah leur fasse miséricorde) et bien d’autres encore… (voir leur revue « manar al houda » n°3 p. 234 et d’autres ouvrages). Par contre Ibn Arabi qui appelait à la croyance de « wahdatou el woujoud » et d’autres égarements et qui a été dénoncé par la majorité des grands savants musulmans pour sa mécréance, connaît auprès de Al Habachi un engouement et est même considéré comme « cheikh al Islam ». « Wahdatou el woujoud » : l’unité de l’identification à l’être, signifie qu’il n’y a pas de coupures entre le créateur et les créatures. Cette croyance a pour origine l’idée hindoue selon laquelle Brahmane est partout. Elle devint plus tard une composante du système de croyance chrétien et a même fini par se frayer un chemin chez les musulman, plusieurs générations après le prophète –que la paix soit sur lui-. Lorsque les livres de philosophie en provenance de l’Inde, de la Perse et de la Grèce furent traduits durant l’âge d’or de l’empire Abasside, le concept voulant qu’Allah soit partout et en toute chose fut introduit dans les cercles philosophiques et devint le principe fondateur du credo des ordres soufis. Finalement, le concept prit de l’ampleur avec une école philosophique du nom de mou’tazilah (Rationalistes) dont les disciples occupaient des postes clés au sein de l’administration du Calife Abisside al Mamoune (règne 813-832 PC). Avec l’assentiment du Calife, ils propagèrent à outrance cette croyance au même titre que d’autres idées biaisées contenues dans leurs écoles de philosophie. Des cours d’inquisition furent dressés dans tout l’empire et bon nombre d’érudits musulmans furent exécutés, emprisonnés ou torturés pour s’être opposés à cette philosophie. Il aura fallut attendre
que l’Imam Ahmad Ibn Hanbal (164-241 H/778-855 PC) défende fermement les
croyances des érudits musulmans de la première heure : les sahabas (les
compagnons du prophète De même que Al Habachi appelle à des sectes soufies comme « an-naqchabandiya et ar-rifa’ya ». I – La croyance
au
prophète Mouhammad Tout comme les
soufis, ils prétendent que le prophète Ceci est la croyance de grands maître en matière d’innovation, Ibn ‘Arabi et ceux qui viennent après lui. (*) Une petite parenthèse
est aujourd’hui nécessaire afin de remettre les pendules à l’heure quant
à la naissance de notre prophète C’était le même jour et le même mois où il quitta ce monde, en effet, il mourut le 12ème jour du mois de Rabi’ul awwal. Ce jour là, doit-il être comme un jour de joie où alors un jour de deuil ? De plus, l’envoyé d’Allah De plus, il n’a jamais été
rapporté par des chaînes fermes et authentique que les quatre Califes, les
compagnons du prophète II – La croyance aux
prétendus saints : Ils pensent que le
saint (wali) est meilleur que le prophète Le saint ne possède rien pour
lui en terme de pouvoir, alors qu’en est-il pour les autres ? Allah dit
dans le Coran en s’adressant à son messager
« Dis : je ne possède aucun moyen pour vous faire du mal, ni pour vous mettre sur le droit chemin. » (traduction relative et approchée) Sourate72, verset 21. III – La croyance au Paradis et à l’Enfer : Ils sont convaincus que celui qui demande le Paradis est imparfait et incomplet. Il n’est donc pas permis aux saints de cheminer vers le Paradis et le demander serait incorrect. Pour eux, le véritable Paradis se trouve dans la transcendance avec Allah. Ils cessent d’exister eux même afin de ne plus faire qu’un avec Allah. Ils appellent cela l’extinction (al fana). En ce qui concerne l’Enfer, le fait d’échapper à celui-ci par la pratique de la religion n’est pas l’acte du parfait soufi, car la peur de l’Enfer est la nature des serviteurs d’Allah, et eux se considèrent au-dessus de cela. Abou Yazid el Boustami se vantait en clamant ses paroles : « Si je crache sur l’Enfer, je l’éteindrai. » Quant à ceux qui croient à l’unité de l’identification de l’être (cf. les habaches et leurs croyance § 1) pensent que l’Enfer est une douceur pour celui qui y entre autant que le Paradis !!! Ceci est la pensée de l’école d’Ibn ‘Arabi. IV – Conclusion : Les habaches sont une SECTE ÉGARÉE, qui par apparence se dit musulmane mais qui en réalité détruit l’Islam de l’intérieur. Cette SECTE ÉGARÉE a profité des problèmes économiques des guerres civiles ainsi que de la pauvreté et de l’ignorance pour pouvoir propager son poison et revivifier les fausses croyances que l’on croyait enterrées à tout jamais. Les grands savants de cette époque ont contré cette secte, l’ont réfuté, rejeté et ont avertit la communauté. Cher frère, chère sœur,
on ne peut qu’appeler à la vigilance et se méfier des imposteurs et des
menteurs. Notre prophète Ces imposteurs nient
farouchement les attributs d’Allah cités dans le Coran et la Sounna et
s’acharnent à déformer leurs sens et à les interpréter comme bon leur
semble, en contradiction totale avec les écrits des savants du tafsir et de la
sounna. Comme nous l’avons vu, ils s’interdisent de croire qu’Allah Aussi gravement, ils
affirment que le Coran n’est pas la parole d’Allah !! Mais plutôt la
pensée de Jibril 'alaihi assalâm ou celle du prophète Pour plaire à leurs frères
chiites, les Habaches vont jusqu’à insulter certains compagnons du prophète Extrait de Mise en Garde Contre les Habaches - Première Partie-
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